En général, on court dans la vie et on marche pour la paix.
On ne marche pas seulement pour soi mais pour nos filles et fils.
Pour ceux à naître également.
On marche pour l'autre. Et l'autre c'est aussi soi.
On l'aura compris la solidarité, dans nos démocratie, est un danger pour ceux qui voudraient nous amener dans un système où l'individualisme sert plus souvent qu'autrement la classe dirigeante. Ils souhaitent une solidarité lors des votes, tous les quatre ans, quand il s'agit de les mettre au pouvoir. Mais entre les élections ils nous préfèreraient muets et dociles, leur laissant une marge de manoeuvre digne d'une dictature. Vous avez voté, maintenant fermez-la et faites ce qu'on vous dit.
En fait et dans le fond, ces gens détestent la démocratie. Ils s'en servent, l'utilisent mais essaient, dans une majorité de cas, de la contourner. De toutes les façons. Corruption, loi du baillon utilisée à outrance, refus de dialogue ("si vous n'êtes pas contents mettez-nous dehors aux prochaines élections..."), décisions arbitraires qui vont à l'encontre du bien commun etc.
En général, je ne participe pas aux manifestations. J'utilise d'autres moyens pour faire entendre ma voix.
Mais là, ce gouvernement et leur chambre de commerce qui nous prend pour du bétail tout juste bon à travailler pour produire et consommer vont trop loin.
Ils vont trop loin dans leur arrogante cécité.
La vision de la finance n'est pas celle du bien commun. Je refuse d'être dirigé par elle. Je refuse qu'elle me dise comment vivre et à quelles conditions.
Il faut la mettre au pas. Et non l'inverse.
Dimanche je marcherai, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau.
Dimanche nous marcherons.