La médisance puise au fond des ragots dans le mesquin dessein de fausser les perceptions.
La médisance perquisitionne dans la mauvaise foi afin de semer la méprise, de forcer les doutes et d’entacher les honneurs.
La médisance n’a pas le verbe direct, les débats constructeurs lui sont langue étrangère. Elle est non-initiative, elle préfère l’inertie.
Sa phobie est l'échange. Des oreilles qui se recroquevillent dans la fausse indignation à la moindre alerte d’une critique argumentée ...
La Médisance est inquisition. Elle privilégie le dénigrement pour discréditer ceux qui osent penser. La médisance se veut la faux à couper l’herbe sous les pieds de l’argumentation et des dialogues d’idées. La médisance est lâche, parce qu’elle ne peut accuser de front. Elle préfère le louvoiement.
La médisance dénigre.
La médisance se nourrit de la justification de ses victimes.
La Médisance est un relent stratagème de la pensée unique.