D'élection en élection nous sommes conviés à prendre part à cette grande fête de la démocratie. Pendant ces 11 semaines nous allons atteindre des sommets, des hauteurs-je le sens- où l'air raréfiée ne nous permettra de respirer qu'une fois sur deux, remplissant nos poumons de ce vide si caractéristique de la politique politicienne.
Pendant 11 longues semaines les protagonistes de cette aventure prévisible, de cette farce qui ne fera probablement sourire personne, feront semblant de s'opposer, de s'affronter dans des débats insipides, de s'engluer dans des comédies d'échanges de vues.
11 semaines pour faire le tour de ce que l'on connaît déjà. À moins de vivre sur une autre planète. Les médias jubilent, piaffent, s'ébrouent, s'affairent, se mobilisent: des experts vont nous faire croire qu'il y a de la substance à analyser sur 11 semaines!
Théâtre. Mauvais théâtre. Comédie triste jouée par des acteurs de troisième ordre qui n'entendent pas à rire. C'est leur gagne-pain...J'attends une tarte à la crème qui ne viendra pas.
Cinéma. Histoire dont le dénouement est déjà écrit. Quel que soit l'heureux élu...élu!
Aucun changement à attendre de ce côté. Ce qui me fascine le plus c'est de voir tous ces gens qui y croient encore! Insondable naïveté.
Pas de changements donc. Ou alors chirurgicaux, microbiens, moléculaires, atomiques! L'aspirine pour un cancer, le verre d'eau au lieu de l'amputation!
77 jours pour faire du surplace.
1848 heures à vivre sur une balloune.
11 semaines à nous promener...
Tiens, je vais me relire Jules Verne, ça va me dépayser.